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La gromance


Salut les dépravés.

L'autre fois, sur un texte dans lequel le coït interruptus vous avait navrées, vous me demandiez la suite.

Alors ok, on va aller jusqu'au bout.

Mais... façon 50 fragrances d'engrais, pour le coup.

Mégère et court vêtue, dénichonné assez profond pour avoir vue sur le faune, Colette est une habituée de ce petit bistrot du village. Au régime sans selle, elle parcourt les ruelles et dépose son vélo devant la porte, sous les regards embués de la clientèle déjà rêveuse.

Face ripolinée, fesse basse et talons hauts, la gourdasse empétassée claudique et chaloupe le long de ce comptoir, pour faire frétiller les yeux vitreux du grand Paul, pochtron-connard officiel de cette échoppe. Le seul truc vraiment positif dans sa vie, c'est son taux d'alcoolémie.

Paul, vit vert et plein de sève, verre vide et essoré, tire déjà des plans sur la Colette.

De bique comme de bouc, la Colette hésite entre lui et la Martine, dévoreuse féline reconnue.

L'approche n'est pas subtile, lubricité exacerbée, braguette exagérément avancée, c'est le caleçon de Paul qui franchit le premier la ligne d'arrivée lorsqu'il aborde la Colette.

Point de drague à rallonge, ces deux là savent ce qu'ils veulent, et les voilà dans une chambre.

Ils se désapent à l'arrachée, se retrouvent nus, entrelardés, Adam et Eve qu'auraient pas super bien tourné et qu'auraient pas croqué que des pommes.

Colette s'allonge sur le dos, les quilles en l'air et le faune calvitié par l'usage aux quatre vents.

Le grand Paul met de suite la tête à l'étau pour prendre l'hostie à la chapelle, il goûte à la corne d'abondance dans ce riant bocage. Il lui débarde la cressonnière sans ménager ses efforts, et elle hurle aussi fort qu'une foule hystérique de fans de Justin Bibine (c'est l'effet de motte).

Puis la Colette lui frotte la lampe d'Aladin , elle lui fait les cuivres pour faire mousser le créateur.

Elle entreprend ensuite de lui éponger la cornemuse, joue du biniou comme personne, tant et si fort, si loin et si profond que très bientôt, le grand Paul s'appellera Angine.

Et les voilà unis, l'un dans l'autre, Paul fore assez profond pour trouver du pétrole.

Ils s'engluèrent de leurs sécrétions intimes et beuglèrent leurs multiples orgasmes, tu vois le genre, quoi.

Alors, c'est pas beau, la gromance façon Cetro ?

Ah ouais, pi, bonne fête à tous ceux qui ont la chance d'être père.

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