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Il est ou Babar?

Il est ou Babar ?

Lorsque je n'existais pas encore ne serait-ce qu'à l'état de songe dans l'esprit de mes parents,ces derniers vécurent quelques temps dans une région aux accents matinés de Teuton et a la gastronomie aussi nourrissante qu'addictive,j'ai bien nommé l'Alsace.

Accompagnés de mes deuc frères,ils furent trés bien accueillis par une population joviale,et passèrent la bas des moments inoubliables.

Des meilleurs ... aux pires.

Au rang des ces derniers,ce jour d'horreur pure ou mon frère sombra dans l'extrémisme le plus barbare (ou babar,allez savoir).

Mes parents le nommaient tendr jugèrent au départ ement Babar,non en raison d'oreilles ou d'une trompe hypertrophiées,ou encore d'une corpulence proche du mastodonte,mais rapport à son doudou à l'effigie du célèbre éléphant télévisé.

Jamais il ne quittait ce pachyderme en peluche,assurance de nuits tranquilles,pour lui et l'entourage.

Pourquoi donc un jour,personne ne le saura,le garnement décida-t-il,quidé par quelque force obscure,de balancer Babar dans la rivière proche???

Ce que mes parents jugérent au départ comme un incident mineur,allait tourner bien vite à la catastrophe majeure.

Privé de son compagnon de chaque instant,mon frère se mit à brailler plus fort que le tonnerre.

Il répétait sans cesse une inquiétante litanie,qui deviendrait rapidement synonyme d'angoisse.

"Il est ou Babar,il est ou Babar",inlassablement nuit et jour,l'enfant ne dormait plus,pas plus que le village.

Le son les poursuivait jusque dans leurs demeures,la complainte leur déchirait les tympans et le coeur.

Les seuls moments de calme ne duraient jamais plus de quelques minutes,jusqu'à ce que quelqu'un prononçât le nom interdit : Babar.

La colère repartait alors,plus forte et plus violente.

Le traumatisme fut tel qu'à la seule évocation du nom de l'éléphant,les habitants tremblent de nos jours encore.

Il fut donc établi que plus jamais personne ne devait prononcer ou bien représenter par un dessin quelconque cet être de fiction,sous peine de subir les foudres d'un gamin en fureur,suivi par tous les autres auxquels il faisait peur.

La censure était telle que l'on finit par redouter de penser en mal à Babar,ne serait-ce que par mégarde.

Cette histoire prit fin lorsque mon frère,haî et détesté par l'Alsace et la Lorraine,comprit qu'il lui était préférable de vivre en harmonie avec son prochain plutôt que le fair chier avec ses propres lubies.

On retrouva Babar,dégueulasse et sali,par la bous du torrent et la mauvaise presse qu'injustement,car n'étant pas de son fait,on lui avait faite.

Morale de cette histoire?

On peut aimer quelque chose et le placer par dessus tout.

Mais si d'aventure on le salit soi-même par uen mauvaise action,inutile de mener la vie dure à ceux qui s'en étonnent et désirent simplement en discuter et s'exprimer sur le sujet,d'une manière ou d'une autre.

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