Tu es là
- 13 févr. 2018
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Sais tu que je te vois dans ces nuages blancs, dans ce ciel bleu azur ou bien noir orageux, dans ce calme absolu ou bien dans ces tempêtes, dans les lacs, les étangs, et jusqu'à l'océan ?
Tout ce que j'aime voir et trouve magnifique recèle à mes yeux un peu ou même beaucoup de toi.
Tiens, dans ce bel arc en ciel, éclatant de couleurs, moi j'y vois ton sourire, que tu m'adresses parfois quand revient le beau temps.
Je t'entends le matin dans le chant des oiseaux, cristallin et joyeux comme peut l'être ton rire.
Les torrents de montagne, d'eau si claire et si fraîche, simulent ta présence et me parlent de toi, en empruntant ta voix, en imitant ta joie. Je t'écoute chanter au fil de ces ruisseaux, d'une voix vive et claire, tu me hèles et m'appelles... un peu comme autrefois.
Je prête souvent l'oreille au bruissement des feuilles, lorsque le vent audacieux s'en vient leur murmurer que tu te tiens par là, prête à jouer l'automne, à les faire rougir et à les faire tomber, comme tu l'as fait pour moi. Oui, tu es là aussi, dans ces courants d'envie, dans ces souffles de vie.
Quand je regarde le monde, quand je regarde tout ça, c'est un peu comme si tu étais encore avec moi, et je connais parfois, lorsque je t'observe par le biais de ce prisme, ces orages cardiaques, ces ouragans thoraciques qui emportent et balayent les règles qui font loi, les croyances qui font foi. Je n'obéis alors qu'à mon coeur, à mon coeur et à moi, moi qui ne crois en rien, en rien d'autre qu'en toi.
Tu es partout, oui, tu es en tout. Sauf peut-être dans cet espace qui reste tristement vide, celui qui délimite l'amour que j'ai pour toi, entre mes bras écartés, grand ouverts et offerts, et au centre duquel mon coeur bat et se bat.
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