La gaule envahissante
- 9 févr. 2018
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Ce matin, comme tant d'autres avant, j'avais la gaule, réminiscence d'un songe un brin érotique.
Un genre d'hommage pathétique à une personne qui s'était invitée dans mes songes.
J'avais dressé la tente pour deux, truc crétin et inutile, j'étais tout seul.
Malédiction matinale au masculin, t'as le bas ventre qui se transforme, docteur Jekyll et mister Hyde, un loup garou déglingué qui s'exciterait pas sur le même genre de lune.
Des fois t'as le coeur dans la gorge, tu le sens battre le tempo, ben là, tu l'as en bas, tu l'entends cogner au barreau. Eh ouais, tout est affaire de coeur.
T'as beau vouloir l'enfermer et le cadenasser, le sédater et le faire taire, ce salaud ne veut pas se calmer et fait la misère à la camisole que tu lui imposes, sous vêtement et pantalon.
C'est douloureux et animal, ça t'aide pas à envisager la journée sereinement, et pour pisser, c'est un calvaire.
Puis tu sors sur la terrasse en buvant ton café, et là tu vois ta voisine en robe de chambre, toujours en train de beugler, d'admonester son mari, ses enfants ou son chien, ordre de préférence.
Et là, là c'est marrant, parce que ça se calme de suite, ton truc désenfle comme une baudruche, la voisine, c'est du viagra inversé, elle te nique la libido, régime express et infaillible.
Elle est l'ail du vampire et l'argent du loup garou, presque la balle dans la tête du zombi.
J'ai dans l'idée que son mari n'est pas maudit comme les autres hommes tous les matins, il l'est bien assez par sa femme.
Merci voisine, je peux penser à mon boulot.
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